Ce qu’il faut savoir avant le départ

Vous devez avoir en tête que votre animal de compagnie, même s’il peut entrer dans l’avion, ne pourra pas vous suivre partout lorsque vous arrivez dans votre ville d’accueil. D’ailleurs, il est recommandé de bien se renseigner et d’avoir un maximum d’informations avant de se lancer dans un voyage avec un animal. En effet, comme vous, il devra avoir lui aussi son propre passeport. Vous devez également connaitre toutes les conditions et obligations de la compagnie aérienne concernant le transport d’un animal à bord. Il sera également nécessaire de penser à demander à votre établissement hôtelier ou le propriétaire d’un autre type d’hébergement, s’il accepte qu’on introduise un animal de compagnie dans l’établissement. Si ça coince à ce niveau, c’est que vous devez trouver quelqu’un pour garder votre animal parce qu’il ne pourra pas venir avec vous. Il est même possible que jusqu’ici, vous ne trouvez aucune contrainte. Cependant, sur la plage ou dans les parcs, votre animal de compagnie peut être interdit. Ce sera pareil dans les établissements privés que vous allez fréquenter. En d’autres termes, avant d’emmener votre animal, il est toujours conseillé de bien voir le pour et le contre pour éviter qu’il nuise à votre confort ou que vous soyez obligé de laisser dans votre chambre d’hôtel à chaque fois que vous sortez. Ensuite, il faut voir et identifier l’importance de l’espèce que vous voulez emmener, dans la culture du pays hôte. En effet, si vous avez un chien ou un cochon, alors que vous allez vous rendre dans un pays musulman, ce sera mal vu de l’avoir avoir vous. Il est même possible que vous ayez des soucis juridiques et religieux si vous insistez à l’avoir dans les rues ou dans les places publiques. Par contre, toujours dans un pays musulman, si vous avez un chat, il sera considéré comme un animal de haute race et sera respecté. Si vous allez dans les pays asiatiques, comme au Japon, les animaux font partie du quotidien des habitants et sont chouchoutés. Si vous allez en Chine ou au Vietnam, par contre, il faut faire attention à toujours veiller sur l’animal, car chien, chat ou autres peuvent finir comme ingrédient du repas de votre voisin.

Les dossiers et procédures administratives essentiels avant de voyager avec votre animal

Dès que vous sortez de l’espace aérien européen, il peut y avoir diverses conditions et règlementations concernant le transport d’un animal à bord. Il faudra se renseigner sur le sujet que ce soit, sur les conditions de la compagnie aérienne ou celles du pays hôte. Généralement, chaque douane a sa propre règle concernant l’entrée des animaux sur un territoire. Il est possible qu’on mette l’animal en cabine si ce dernier ne pèse que quelques kilos et qu’on peut le mettre dans un petit sac de voyage. S’il ne peut pas être installé en cabine, on doit le mettre en cage et en soute. Cependant, l’animal doit faire moins de 75 kg avec sa cage. S’il fait plus de 75 kg, il devra voyager en fret. Dans tous les cas, il y a des conditions préalables avant de pouvoir faire monter l’animal à bord. Premièrement, vous devez vous munir du carnet de vaccination de votre animal. Tous les vaccins qu’il doit faire devront être bien à jour. Si ces derniers proviennent d’un pays de l’Union européenne, et qu’ils voyagent à l’intérieur du territoire, ils doivent avoir un système permettant leur identification. Généralement, c’est une puce électronique et concerne surtout les chiens et les chats. Ces derniers devront également disposer d’un passeport qui a été délivré par un vétérinaire agréé et reconnu par l’État. C’est dans ce passeport qu’on pourra déterminer si l’animal a bien été vacciné. Par ailleurs, même si certains pays sont dans l’espace économique de l’Union européenne, il est possible qu’ils demandent d’autres formalités administratives avant de laisser votre animal entrer dans leur pays. Tel est le cas, de Malte, de Suède, mais aussi, de l’Angleterre, de l’Irlande, de l’Écosse et du Pays de Galle. Avant de partir en voyage avec votre animal dans ces pays, il sera nécessaire de se renseigner auprès de leur ambassade. Et enfin, on conseille également le passage par les ambassades si vous voulez partir dans d’autres pays.

Qu’est-ce que la douane vous permet de transporter et ce qui vous est interdit ?

La première chose à savoir est certainement en rapport avec l’argent liquide. Sachez donc que vous avez le droit d’avoir sur vous jusqu’à 10 000 euros et si vous voulez en emmener davantage, et ce, quelle que soit votre destination, vous devez impérativement en informer la douane. Cette formalité ne vous coûtera rien, elle entre dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent.

Tout ce qui est interdit

Il y a toute une liste de produits que vous n’avez pas le droit d’emporter dans vos bagages, dont la plupart relèvent tout simplement du bon sens et du civisme. Par exemple, les drogues et les contrefaçons, quels qu’ils soient, sont à 100 % interdits. Le fait est qu’ils représentent un danger pour la santé et pour la sécurité, aussi bien du voyageur que pour d’autres personnes qui y auront accès. Il faut également préciser que la douane ne permettra pas l’embarquement à bord d’un avion de toutes les espèces végétales et animales qui sont protégées et menacées d’extinction. Ceci est stipulé par la convention de Washington qui est affichée de façon visible dans tous les points frontaliers. Si jamais de tels végétaux ou animaux sont retrouvés dans vos affaires, la douane les saisira et votre voyage sera compromis.

Les marchandises auxquelles vous avez droit

Parlons à présent de ce dont vous avez le droit d’emmener dans vos valises. En fait, chaque voyageur a le droit d’importer jusqu’à 430 euros de marchandises, s’il voyage par avion ou par bateau. La valeur limite est de 300 euros pour les autres modes de transport. Pour les enfants jusqu’à l’âge de 15 ans, la franchise à laquelle ils ont droit se limite à 150 euros, qu’ils voyagent par avion, par bateau, par train, par bus, par voiture, etc. Que dire du tabac et des alcools ? Permis bien sûr mais soumis à des franchises de quantité. C’est-à-dire que pour les tabacs, vous avez droit à 200 cigarettes ou 100 cigarillos, ou encore 50 cigares ou 250 g de tabac à fumer. Pour les alcools, vous avez le droit d’emmener jusqu’à 1l d’alcool à plus de 22° ou jusqu’à 2l à moins de 22°.

Quels sont les vols concernés ?

Il faut savoir que les règles de l’Union européenne sur le droit des passagers aériens ne s’appliquent que lorsqu’il s’agit de :
– un vol assuré par une compagnie aérienne établie dans l’UE et qu’il se passe dans l’intérieur de l’UE
– un vol en provenance d’un pays hors UE en destination d’un pays de l’UE et assuré par une compagnie aérienne de l’UE
– un vol partance d’un pays de l’UE pour une destination hors de l’UE et qu’il est assuré par une compagnie aérienne de l’UE
– si vous n’avez pas encore reçu de prestations d’indemnisation, de remboursement, d’assistance ou de réacheminement par la compagnie aérienne pour le même vol

Dans le cas d’un retard

Si votre vol est retardé ou annulé, votre droit à une assistance, à un remboursement et à un vol de retour dépend de la durée du retard et de la distance du trajet prévu. C’est-à-dire de 2h pour un trajet de 1500Km, de 3h pour un trajet entre 1500km et 3500km et de 4h pour un trajet de plus de 3500km. L’indemnisation est forfaitaire et se fait aussi en fonction de la distance du trajet. Si le vol est reporté le lendemain, vous avez droit à des repas, un hébergement et au transport vers l’hébergement. Si le retard est de 5h et plus, vous pouvez demander le remboursement de votre billet et vous faire réacheminer à votre point de départ.

Dans le cas d’un refus d’embarquement

Il peut arriver que vous soyez refusé d’embarquement à bord de l’appareil à cause d’une surréservation. Dans ce cas, la compagnie aérienne doit vous proposer un remboursement de vos billets sous 7 jours ou vous proposer un réacheminement vers votre destination finale en vous changeant de vol. Dans le premier cas, vous serez réacheminé vers votre point de départ s’il s’agit d’une correspondance. Dans le 2e cas, vos frais d’hébergement, de transport vers l’hôtel et les repas jusqu’à votre prochain vol seront à la charge de la compagnie aérienne. Dans les deux cas, une indemnité vous sera versée en fonction de la distance du trajet de votre vol.

Dans le cas d’un surclassement et d’un déclassement

Il se peut aussi que votre vol subisse des changements comme un surclassement ou un déclassement. Dans le cas d’un surclassement, vous ne serez pas tenu de verser des frais supplémentaires à la compagnie aérienne. Par contre, un pourcentage de votre billet vous sera remboursé par la compagnie en cas de déclassement.

Une remarque sur les causes du retard ou de l’annulation

Il faut noter que si le retard ou l’annulation du vol est dû à des circonstances extraordinaires comme les conditions météorologiques non favorables, une grève ou des risques liés à la sécurités, la compagnie aérienne n’est pas tenue de vous dédommager. Pareil si la compagnie aérienne vous a fait part de l’annulation ou du changement d’horaires à au moins 2 semaines avant la date prévue pour le départ.

Cas d’hospitalisation dans l’Union Européenne

Un petit accident peut vous conduire à l’hôpital. Cela peut survenir à tout moment, quel que soit l’objet de votre séjour. Si vous disposez d’une carte européenne d’assurance maladie (CEAM), vous pourrez profiter d’une prise en charge du moment où vous vous trouvez sur le sol de l’Union Européenne, de l’Espace économique européen ou encore de la Suisse. En présentant cette carte, vous n’aurez presque rien à payer pour vos frais médicaux, car même si vous avancez l’argent de votre poche, vous pourrez effectuer une demande de paiement avec le formulaire S3125. La Sécurité Sociale Française vous remboursera dès qu’il a été prouvé que vos dépenses sont réelles. Vous pouvez demander une prise en charge selon les tarifs de base de la Sécurité sociale française ou ceux d’Etat hôte. Vous devez cependant garder en tête que même si vous avez cette carte, vous devez toujours une démarche administrative assez complexe, alors que cela risque de ne pas aboutir à une prise en charge. Ainsi, plus de la CAEM, prenez le temps de souscrire à une assurance voyage avant de partir.

Cas d’hospitalisation hors de l’Union Européenne

Si vous êtes hospitalisé hors de l’Union Européenne, sachez que votre Sécurité sociale française n’est pas contrainte de couvrir vos dépenses sanitaires. Selon les indications publiées sur le site Améli.fr, votre assurance maladie ne prendra en charge que les soins médicaux urgents dès que vous partez dans un pays qui n’est pas membre de l’Espace économique européenne et de l’Union Européenne. Ce n’est pas une obligation, mais juste une possibilité. Seule l’assurance voyage peut prendre entièrement les imprévus qui peuvent survenir durant votre voyage, surtout les frais d’hospitalisation si cela se produit. Ce contrat est valable dès que vous versez votre première cotisation.

Assurance voyage carte bancaire en cas d’hospitalisation à l’étranger

Votre carte bancaire s’accompagne toujours d’une assurance voyage. Cependant, vous ne pouvez pas l’activer que si vous avez payé vos billets avec cette carte. La prise en charge assez limitée avec 12 000 € de plafond. Les frais d’hospitalisation ne sont pas pris en charge tout comme le frais de rapatriement.

Qu’en est-il du tourisme médical ?

Si votre déplacement a un but médical, dans ce cas l’hospitalisation n’est pas couverte par l’assurance voyage. Cela fait partie des exclusions de presque tous les contrats d’assurance voyage. Il en est de même pour les affectations antérieures.

Pour un peu plus d’indépendance…

Bien que vous ayez du mal à la simple idée de vous séparer de votre adolescent/e, vous devez tout faire pour que ce voyage tant désiré se déroule au mieux. Être livré à soi-même peut enthousiasmer certains mais pas forcément votre enfant. Aussi, il est très important que vous l’accompagniez en douceur dans la préparation de ce voyage. N’en faites pas trop non plus, sinon, il risque de le prendre mal. Pourquoi ne pas lui proposer dans un premier temps de partir à l’intérieur du pays ? Là où il n’aura besoin ni d’un passeport ni d’un visa, histoire de se familiariser avec ce qu’est un voyage en solitaire. Et puis, offrez-lui un voyage pas trop long pour commencer, un week-end par exemple, 3 à 4 jours maximum.

La maturité compte

Il est vrai que si, au quotidien, votre adolescent/e se montre mature, vous auriez moins de mal à le laisser voyager seul. Sa maturité et son caractère seront donc les facteurs déterminants pour savoir s’il est vraiment temps de le laisser partir en solo ou non. Avant d’accéder à sa demande de voyage, peut-être feriez-vous mieux de lui laisser un certain laps de temps lui permettant de vous montrer qu’il est digne de confiance. Confiez-lui des tâches, des responsabilités différentes de celles de tous les jours et vous verrez s’il peut s’en acquitter sans rechigner, dans les temps et correctement. Autant de signes qui vous montrent si un voyage en solitaire est pour lui.